Bienvenue dans les profondeurs des océans, l’immensité d’un monde nouveau et infinie s’offre à vous. Ici le temps est comme suspendue et de nouveaux mondes vous invitent à l’exploration !
Il est très rare pour un film, de composer les musiques dans l’ordre de l’histoire. Bien souvent le film est en cours de montage pendant que la musique se fait. Pour ce film, j’ai quasiment composé les musiques dans l’ordre du film. C’est comme si j’explorais l’île de Sainte Hélène au fur et à mesure de mes compositions.
Vous l’aurez compris, ce film a été tourné et réalisé sur l’île de Sainte Hélène par Rémi Démarhon et Alexandra Childs. Un fait important, le film propose autant des séquences terrestres que sous-marines.
La musique illustrant le mieux ma représentation des profondeurs des océans, est le titre Astériodea. Bien que je n’ai jamais vu de mes yeux, des baleines, des orques ou encore des poissons papillons, les incroyables récits des réalisateurs et leurs images poignantes, m’ont donnés l’inspiration, dont le finale explosif.
Une des séquences les plus fortes du film, traite des espèces animales en danger dont la Raie Mobula. Quand j’ai vu pour la première fois son mouvement aérien, j’ai cru que les images étaient au ralenti. C’est d’une grâce incroyable ! La musique illustrant cette séquence est le titre En voie d’extinction.
Nous continuons l’exploration des profondeurs de l’océan. Il fait nuit. Seules les lampes permettent d’éclairer. Ecoutez, c’est L’appel des abysses. Une plage musicale beaucoup plus expérimentale avec un travail particulier sur le sound design. J’ai utilisé toutes sortes de synthétiseurs avec une recherche bien précise, des sons atmosphériques, étranges (mais pas trop dramatiques) et avec des basses vibrantes « comme un orage ». C’est un titre plus obscur que les autres, avec tout de même une ouverture vers la fin par les cordes aigus.
Vous remarquerez surement, il y a une musique qui se démarque totalement des autres : Oiseau fil de fer. Là où nous explorions les océans dans le calme et une quasi plénitude, cette musique est beaucoup plus rapide, dans une esthétique burlesque. A découvrir dans le film…
Pour finir, je invite à écouter le titre Majesté des océans, composé uniquement avec des cordes d’orchestre. Cette pièce est une sorte de révérence musicale pour les grands mammifères marin dont la baleine.
Je vous souhaite une belle écoute à l’exploration sonore et musicale des océans.
Anthony